EN BREF
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Décryptage de l’empreinte carbone réelle d’un e-mail en 2022 : un mythe qui s’effondre
En 2022, des idées reçues persistent sur l’impact carbone des e-mails, souvent comparé à celui d’un trajet en avion. Cependant, des études récentes indiquent que l’empreinte carbone d’un e-mail est largement variable et que le stockage des messages n’est pas aussi énergivore qu’on le pense. En réalité, l’essentiel de l’impact environnemental provient de la fabrication et de l’utilisation des appareils utilisés pour envoyer et recevoir les e-mails, représentant jusqu’à 90 % à 99 % de l’empreinte carbone.
Pour réduire ce bilan carbone, il est suggéré de privilégier des équipements reconditionnés, d’allonger leur durée de vie et de limiter l’envoi d’e-mails non nécessaires. Des conseils pratiques, tels que l’allègement du poids des e-mails et l’utilisation du Wi-Fi, peuvent également contribuer à diminuer l’empreinte écologique des communications numériques.
À l’ère du numérique, les e-mails font partie intégrante de nos environnements professionnels et personnels. Pourtant, leur impact écologique est souvent mal compris et teinté de mythes. En 2022, il devient primordial de revoir la question de l’empreinte carbone des e-mails pour aborder cette thématique avec des données actualisées et pertinentes. Ce texte se propose de démystifier les idées reçues entourant la consommation carbone associée aux e-mails et d’explorer la réalité derrière les chiffres afin d’éclairer les usagers sur leurs véritables impacts sur l’environnement.
La contribution du numérique aux émissions mondiales
Dans un contexte actuel où les préoccupations environnementales sont omniprésentes, il est crucial de saisir l’ampleur de la contribution du numérique aux émissions de gaz à effet de serre. Dans le monde, 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre sont attribuées à l’usage du numérique. En France, cette proportion atteint un peu plus de 6 % de l’énergie consommée. Paradoxalement, alors que les technologies digitales se développent sans cesse, la prise de conscience sur leur impact reste encore limitée. Chaque année, l’utilisation des technologies dans l’Hexagone entraîne l’excavation de 4 milliards de tonnes de terre, soit près de
Témoignages sur l’impact réel d’un e-mail en 2022
Marie, responsable d’une PME : « En tant que petite entreprise, nous étions préoccupés par notre empreinte carbone. On nous avait toujours dit que supprimer nos e-mails serait bénéfique. Après avoir lu des études récentes, je réalise que ce n’est pas aussi simple. L’impact environnemental d’un e-mail est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Il est désormais clair que la fabrication et l’utilisation de notre matériel jouent un rôle bien plus important. »
Lucas, ingénieur en informatique : « Cela m’a frappé quand j’ai appris que ce ne sont pas les serveurs qui sont responsables de la majorité de l’empreinte des e-mails. En fait, l’impact provient essentiellement de l’équipement utilisé. Cela remet en question l’idée que toute réduction de i-mails soit directement liée à une protection de l’environnement. Nous devons vraiment revoir notre approche vis-à-vis des technologies. »
Émilie, étudiante en environnement : « En classe, on m’a appris à évaluer l’impact des technologies numériques. J’ai toujours pensé que vider ma boîte mail aiderait à sauver la planète. Mais maintenant, je sais que la durée de vie de nos appareils est bien plus cruciale pour réduire notre empreinte carbone. Cela change complètement notre façon de penser et surtout nos habitudes. »
Jérôme, consultant en développement durable : « Il est temps de dissiper les mythes entourant l’impact environnemental des e-mails. Je fais souvent des présentations sur la pollution numérique et il est fascinant de voir à quel point les informations peuvent être mal interprétées. L’accent devrait être mis sur la durabilité de nos appareils et non seulement sur nos pratiques d’envoi. »
Chloé, responsable marketing : « Chaque fois que j’envoie un e-mail, je me demande s’il a un impact sur l’environnement. Avant, je pensais que l’important était de réduire le nombre d’e-mails envoyés. Aujourd’hui, je comprends que je dois aussi faire attention à l’équipement que j’utilise et chercher des moyens de limiter leur consommation. »