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Bruxelles Environnement met en place une feuille de route ambitieuse pour réduire son empreinte carbone d’ici 2030 et 2050

EN BREF

  • Réduction des émissions de 60 % pour les combustibles et 90 % pour l’électricité d’ici 2030.
  • Plan structuré autour de cinq axes clés : mobilités, patrimoine, achats, déchets, informatique.
  • Priorité à la mobilité douce et à la réduction de la flotte thermique.
  • Engagement vers la neutralité carbone d’ici 2050.
  • Adoption de la Méthode Bilan Carbone® pour évaluer les émissions.
  • Historique des efforts depuis 2013 montrant une diminution des émissions malgré l’augmentation des effectifs.
  • Implique une vision à long terme pour contrer le changement climatique et la pollution de l’air.

Bruxelles Environnement : une feuille de route ambitieuse pour la réduction de l’empreinte carbone

Bruxelles Environnement a adopté une stratégie bas carbone visant à diminuer ses émissions de 60 % pour les combustibles et de 90 % pour l’électricité d’ici 2030. Ce plan se décline en cinq axes principaux : la mobilité, la gestion du patrimoine, les achats responsables, la réduction des déchets, et l’optimisation de l’informatique. Avec un total de 52 initiatives et une vision à long terme, l’objectif est d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, tout en répondant aux enjeux du changement climatique et de la pollution de l’air.

Bruxelles Environnement a récemment dévoilé sa feuille de route dédiée à la réduction de son empreinte carbone. Ce plan ambitieux vise à réduire de manière significative les émissions de carbone de l’institution d’ici 2030 et 2050. À travers une série d’initiatives organisées autour de plusieurs axes, cette stratégie cherche à favoriser des pratiques durables au sein de la ville tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique. Cet article explore les différentes dimensions de cette initiative et les efforts déployés pour un avenir plus écologique.

Les engagements de Bruxelles Environnement

À l’horizon 2030, Bruxelles Environnement s’engage à réduire ses émissions de 60 % pour les combustibles et de 90 % pour l’électricité. Ce projet ambitieux repose sur un ensemble de leviers stratégiques qui transforment le fonctionnement interne de l’organisme. Chaque axe abordé dans cette feuille de route vise à transformer les pratiques existantes pour qu’elles soient plus respectueuses de l’environnement.

Mobilité durable

La mobilité est l’un des axes clés de la stratégie. Bruxelles Environnement ambitionne de promouvoir des modes de transport à faible émission de carbone. Cela passe par une réduction de l’utilisation de la flotte thermique, et une motivation accrue à recourir aux transports publics et au vélo pour les trajets quotidiens. En facilitant l’accès et en développant les infrastructures adaptées, Bruxelles veut encourager des déplacements plus verts.

Encouragement des transports publics

Pour inciter à l’usage des transports en commun, des mesures incitatives seront mises en place. Cela comprend des campagnes de sensibilisation et l’amélioration de la qualité de service des transports disponibles. Le but est de rendre le recours à ces solutions de transport non seulement pratique, mais aussi attrayant pour les usagers.

Gestion du patrimoine immobilier

Le patrimoine immobilier de Bruxelles Environnement doit également participer à la réduction de l’empreinte carbone. L’objectif est d’arriver à un fonctionnement neutre en carbone sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments de l’institution. Cela passe par des rénovations durables et une gestion efficace des ressources utilisées dans ces espaces.

Rénovations durables

Les rénovations doivent s’aligner avec des normes écologiques élevées, utilisant par exemple des matériaux recyclés ou durables. Une attention particulière sera accordée à l’efficacité énergétique des bâtiments, afin de diminuer la consommation d’énergie nécessaire pour les chauffer et les éclairer.

Achat responsable

Pour assurer une continuité des engagements environnementaux, Bruxelles Environnement prévoit d’introduire des clauses écologiques dans ses processus d’achats. Cela inclut des critères de durabilité qui viendront réduire l’empreinte carbone des produits et services qu’elle acquiert.

Un modèle d’achats responsables

En intégrant des conditions liées à la durabilité dans les marchés publics, l’objectif est de favoriser les entreprises qui adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement. Cela permet aussi de renforcer la demande pour des produits innovants et durables dans le marketplace, encourageant ainsi plus de fournisseurs à suivre cette voie.

Gestion des déchets

Un autre axe crucial est la gestion des déchets. L’institution mettra un point d’honneur à réduire la quantité de déchets produits, tant au niveau interne qu’externe. Cela comprend le recyclage, la réparation ainsi que des initiatives visant à prévenir la génération de déchets à la source.

Promouvoir le recyclage

La politique de recyclage sera renforcée, avec l’implémentation de systèmes adaptés pour encourager les employés et les citoyens à trier correctement. De plus, des partenariats avec des organisations locales pourraient être envisagés pour améliorer les systèmes de récupération des déchets.

Sensibilisation numérique

Enfin, Bruxelles Environnement souhaite optimiser son utilisation des ressources numériques. Cela nécessite une réflexion sur la réduction du nombre d’appareils électroniques utilisés et l’allongement de leur durée de vie pour participer à la diminution de l’impact environnemental global.

Réduction de l’impact des technologies

Les initiatives incluront des formations destinées aux employés pour une utilisation responsable des technologies ainsi que des stratégies de maintenance préventive pour les appareils afin de maximiser leur efficacité et de minimiser les déchets électroniques.

Un suivi annuel des émissions

Le plan de Bruxelles Environnement repose sur une méthodologie rigoureuse pour mesurer ses émissions. À l’aide de la Méthode Bilan Carbone®, l’organisation saura mesurer non seulement ses émissions directes, mais également celles indirectes qui découlent de sa consommation d’énergie. Cette approche holistique est essentielle pour une évaluation précise des progrès réalisés.

Une référence pour le suivi

La mise en œuvre du bilan carbone a débuté en 2013, avec un suivi annuel qui permet d’évaluer continuellement les progrès. En 2021, une baisse de 17 % a été constatée dans les émissions relatées par rapport aux augmentations d’effectifs, une preuve tangible des effets positifs des mesures adoptées.

Vers une neutralité carbone en 2050

La stratégie de Bruxelles Environnement s’inscrit dans une vision à long terme visant la neutralité carbone d’ici 2050. L’objectif est de créer un modèle de ville qui soit durable, innovant et respectueux de l’environnement, en incluant toutes les parties prenantes dans la transition énergétique.

Collaboration et engagement collectif

Atteindre cet objectif nécessitera non seulement des efforts visibles et des stratégies bien définies, mais également l’engagement de la communauté et des citoyens. La ville de Bruxelles s’engage à collaborer étroitement avec tous les acteurs concernés pour garantir le succès de cette feuille de route ambitieuse.

Avec cette initiative, Bruxelles Environnement montre la voie à suivre en matière de durabilité pour les grandes villes. Cette feuille de route sera le fondement pour transformer des engagements théoriques en actions concrètes, renforçant ainsi le rôle de Bruxelles comme acteur clé dans la lutte contre le changement climatique au niveau européen et mondial.

Pour en savoir plus sur les initiatives mises en place par Bruxelles Environnement, consultez les liens suivants :

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Témoignages sur l’engagement de Bruxelles Environnement envers la durabilité

Bruxelles Environnement a mis en place une feuille de route ambitieuse visant à réduire son empreinte carbone de manière significative d’ici 2030 et 2050. Cette initiative a suscité de nombreux témoignages positifs de la part des citoyens, des entreprises et des acteurs de la société civile, tous engagés dans cette transition écologique.

« C’est une véritable bouffée d’air frais pour notre ville, » déclare une résidente de Bruxelles engagée dans des initiatives communautaires. « Voir une organisation publique prendre des mesures concrètes en matière de décarbonation me donne de l’espoir. Je suis particulièrement enthousiasmée par les projets qui encouragent la mobilité douce et l’usage du vélo, qui ne sont pas seulement bons pour l’environnement mais aussi pour notre santé. »

Un entrepreneur local, impliqué dans la rénovation durable, témoigne : « Bruxelles Environnement aide à créer un cadre pour des achats responsables. Cela nous pousse à adopter des pratiques d’approvisionnement qui prennent en compte l’impact environnemental de nos choix. Je suis fier de travailler avec des clients qui partagent cette vision. »

Les acteurs de l’éducation ne sont pas en reste. Une enseignante d’un lycée bruxellois souligne : « Les efforts de Bruxelles Environnement pour inciter à une gestion des déchets et un recyclage efficace sont une leçon précieuse pour nos élèves. Nous avons intégré des cours sur la durabilité qui leur permettent de comprendre l’importance de leurs actions quotidiennes. »

Un expert en environnement a également partagé son point de vue : « La stratégie bas carbone de Bruxelles Environnement est audacieuse et réaliste. Avec des objectifs bien définis et un suivi régulier, il est possible de changer la donne en matière de changement climatique. Le choix d’utiliser la Méthode Bilan Carbone® pour évaluer les émissions témoigne d’une approche rigoureuse et transparente, ce qui est essentiel pour gagner la confiance du public. »

Enfin, un membre d’une ONG environnementale a souligné : « Les 52 initiatives lancées par Bruxelles Environnement témoignent d’une vision à long terme pour devenir neutre en carbone d’ici 2050. C’est un plan qui, s’il est bien exécuté, pourrait servir de modèle pour d’autres villes. Nous avons besoin de telles initiatives pour lutter efficacement contre la pollution de l’air et le réchauffement climatique. »

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